Ils ont entre 18 et 40 ans et fourmillent d’idées pour faire fonctionner leur entreprise. Celle qu’ils rêvent de fonder. Eux, ce sont les postulants au 16e concours de création d’entreprise. Leur acte de candidature a consisté en un business plan détaillé, ou les tenants et aboutissants de la manière dont ils comptent s’y prendre pour fonder leur boîte.
L’événement a rassemblé hier soir les protagonistes de l’affaire au premier rang desquels des représentants du gouvernement, notamment le ministre d’État Michel Roger et le conseiller de gouvernement pour les finances et l’économie, et les membres de la JCEM (Jeune chambre économique de Monaco). Le concours est en effet organisé par l’association présidée par Marina Mazza et s’inscrit dans les mesures d’attractivité qui guident l’action gouvernementale. La date d’hier n’a pas été retenue au hasard. La cérémonie tombe au beau milieu de la semaine mondiale de l’entrepreneuriat.

19 dossiers, 6 finalistes, 2 lauréats

Au total, 19 dossiers ont été déposés et à l’issue d’une présélection, li n’en restait plus que six. Le jury (composé d’entrepreneurs monégasques et de représentants du gouvernement) a tranché à l’issue d’une série d’entretiens oraux avec les candidats. Le concours de création d’entreprise n’est pas une mesure isolée : en parallèle et pour aider les futurs patrons, des cycles de formation et des tables rondes complètent leurs connaissances.

Des pontons et des drones

Les prix n’ont rien d’anodin (61 000 euros de prime gouvernementale au total). Ils vont faciliter la concrétisation ou la poursuite des projets retenus. « Il faut tenter l’aventure ! a lancé Gildo Pallanca Pastor, venu évoquer sa carrière. C’est mon grand-père qui m’a insufflé la soif d’entreprendre et l’acharnement pour mener à bien un projet dans lequel on croit. »

Une histoire de famille encore pour Slelios Haji-Ioannou qui a pu fonder, à 28 ans, EasyJet puis EasyGroup grâce, au départ, aux subsides familiaux. « J’ai convaincu mon père de me financer au cours d’un diner au Grill de l’Hôtel de Paris! Il faut savoir prendre des risques. »

Dans quelque temps, deux hommes pourront revenir devant la JCEM expliquer leurs parcours. Le lauréat du prix du gouvernement (40 000 euros) et Frédéric Marantier el ses Pontons Mobiles. Ils ont vocation à accroitre la capacité d’accueil des petites et moyennes unités dans les ports et peut recevoir les eaux usées des bateaux. Le prix de la JCEM a quant à lui été attribué 5 Jonathan Rit pour Bird Eye Cam un système de drones qui peut facilement et à un coût bien moindre qu’en hélicoptère prendre photos et vidéos aériennes. Michel Roger n’a pas manqué de saluer l’action de la JCEM. « Ce concours est un élément de l’attractivité de Monaco. Je souhaite aux lauréats un envol aussi réussi que Slelios Haji-Ioannou et un parcours aussi véloce que Gildo Pallanca Pastor. »